Nous vous présentons un historique muay thai, la Thailande est réputée dans le monde entier pour son art de vivre…. Mais le « pays du sourire » est aussi celui ou naquît l’une des plus extraordinaire techniques de combat le MUAY THAÏ !
Le terme Muay Thaï qui signifie « boxe du peuple Thaï » est en effet assez largement méconnu en France mais parfaitement identifié sous le nom de « boxe thaï » ou « boxe thaïe ». Appelé aussi « boxe thaïlandaise », ce terme est un peu une appellation « françisée » de l’Art Martial Thaïlandais et sport de combat issu des militaires Thaïlandais et fût en quelque sorte l’équivalent du duel dans la tradition occidentale. Armés de leur seul courage, les hommes se mesuraient sans gants, les mains simplement bandées de coton et de chanvre.
La première mention de cet art martial remonte au XVème siècle, période pendant laquelle les champions du royaume de Siam affrontaient dans des joutes épiques leurs rivaux Birmans.
Cette boxe aujourd’hui présente dans le monde entier se pratique avec tous les membres du corps. C’est la boxe des poings, des coudes, des genoux et des pieds (principalement donnés avec les tibias). C’est notamment l’usage des tibias qui créé le « mythe » autour de cette discipline martiale. Le corps à corps est aussi une particularité de ce sport qui autorise les saisies et projections de l’adversaire.
Sport éducatif, il est une réponse aux attentes des parents qui souhaitent transmettre des valeurs saines à leurs enfants et être rassurés sur le sérieux des activités qu’ils pratiquent.Mais aussi Sport utile, il est une réponse aux attentes du public féminin qui améliora encore son assurance et sa confiance en soi, en toute autonomie.
Enseignements :
• Le muay thaï est une pratique sécurisée pour les enfants.
Les séances de muay thaï dédiées aux enfants sont spécialement conçue de manière à solliciter l’attention et l’éveil physique. Elles se déroulent en toute sécurité grâce à l’utilisation de protections et à la mise en place de programmes éducatifs spécifiques.
• Le Développement de la pratique féminine répond à une demande croissante. Elle se caractérise par une pratique sportive aménagée et par l’utilisation de techniques de neutralisation face à une agression potentielle !
Le muay thaï est aussi l’école de la vie. Comme tous les arts martiaux, il permet à l’individu de maîtriser son corps puis son esprit.
Ayant eux mêmes reçu une formation (DIF ou BP) intégrant ces valeurs, les instructeurs de muay thaï invitent chaque participant à respecter cette charte.
En ayant cette devise à l’esprit, le pratiquant de muay thaï se positionne comme un individu constructif et positif au sein de la société et de tous les groupes humains qu’il fréquente…
Les Nakmuay d’hier, comme ceux d’aujourd’hui, respectent scrupuleusement les valeurs originelles de la discipline. Chaque rencontre de muay thaï est précédée d’un recueillement ( » Waï Khru « ) et d’un cérémonial rituel ( » Ram Muay « ) soutenu par une musique spécifique.
Le terme » Waï Khru » signifie littéralement » salutation du professeur « .
Par extension l’ensemble du cérémonial est devenu le témoignage que marque un » Nakmuay » également à son adversaire, aux juges, arbitres et différents officiels ainsi qu’à l’assistance.
Ce témoignage de respect et de considération à l’égard des autres et de la société en général caractérise les qualités morales du compétiteur en muay thaï…
Voici quelques mots bien spécifiques utilisés dans le vocabulaire du Muay Thai, et leurs significations :
Nak Muay : Combattant de Muay Thaï
Khru : Maître
Choke : Combat
Sok : Coude
Prajeet ou Praciat :
Bandelette (talisman) tressée qui se porte autour d’un biceps ou des deux tout au long du combat. Le Praciat est un autre type d’amulette qui contient des formules, nombres ou symboles qui ont été imprégnés par un moine lors d’une cérémonie.
Monkhon ou Mongkhol :
Sorte de sert tête en corde ou en tissu tressé, prolongé d’une queue. Cet objet est sacré et béni par un moine. Il appartient au camp et au professeur de celui-ci, mais en aucun cas au combattant. Le Mongkhon placé sur la tête du Nak Muay, et lui rappellera qu’il ne combat pas uniquement pour lui mais pour l’ensemble de son camps. C’est en quelque sorte un liens qui l’unit par la pensée à tout les autres boxeur du même camp. Le professeur lui retirera juste avant le premier round.
Wai Khru : (hommage au maître)
L’art du Muay Thaï traditionnellement impose aux boxeurs d’exécuter le Wai Khru avant chaque compétition. Le Wai Khru est une sorte de remerciement à l’organisateur de la compétition à sa famille au public, et comme par le passé, une façon de rendre hommage au Roi. Il symbolise aussi la reconnaissance du boxeur envers le professeur qui l’a formé. Si nous étudions les racines de la culture Thaïlandaise, nous découvrirons que le Wai Khru n’est pas seulement un moyen de remerciement à son professeur, mais également à tous les maîtres et enseignants depuis la nuit des temps. Le Wai Khru, commence de la façon suivante: le Nak Muay fait le tour du ring la main droite sur la corde du haut, partant depuis son coin dans le sens inverse de celui d’une montre, et en s’arrêtant dans les 4 coins du ring pour y faire une prière et demandant protection et victoire. Il frappera d’ailleurs chaque coin 3 fois. Puis il va aller au centre du Ring et s’agenouillera et se prosternant 3 fois joignant les poings sur le front et en se baissant au sol, comme lors d’une prosternation devant Bouddha. Une fois cela terminé, commence alors le Ramuay.
Ramuay : (Danse Boxe)
Le Ramuay est une sorte de danse exécutée juste après le Wai Khru, elle est enseignée en principe, uniquement aux Nak Muay. A l’origine, cette danse, tout comme le Mongkon que le boxeur porte durant la danse, était propre à chaque camp et à la région d’ou venait le Nak Muay. Différentes chorégraphies, comme celle d’Hanuman ou le chasseur avec son arc, ou encore la femme se maquillant, sont exécutée de manière très spéciales. A l’époque, on pouvait savoir la provenance du boxeur grace à son Ram Muay. C’est pour cela que si deux boxeurs exécutaient la même danse, cela signifiait qu’ils avaient reçu l’enseignement du même maître. Aujourd’hui, les clubs n’ont plus leur propre Ram Muay, on trouve donc au sein d’un même camp, des boxeurs ayant des danses totalement différentes. Le Ramuay, est pas seulement une danse, mais aussi un moyen qui permet de se concentrer et de s’échauffer juste avant le combat. Tout au long de son exécution, une musique appelé Pi Muay, regroupant principalement 3 instrument (Pee Chawa (Pi java) : hautbois javanais, Ching : petites cymbales, et Klawng Kheik : 1 ou 2 tambours) l’accompagne. Une fois le Ramuay terminé, le Nak Mua Salue son adversaire puis va dans son coin pour que son maître (le bénisse) et lui retire son Mongkhon.